LE TEMPS
Sur un promontoire élevé,
en cime de plateau au-dessus du fleuve Dordogne et des coteaux de Saint-Émilion,
le Château de Pressac veille sur la vallée depuis plus de six siècles.
Cité dans l’Histoire de France, son nom fut donné à un cépage.
Ici, la vigne et le temps sont indissociablement liés…
MCDLIII
MCMXCVII
1453
Cité par les historiens,
le Château de Pressac a accueilli la reddition
de la Bataille de Castillon qui mit un terme
à la Guerre de Cent Ans.
Le Château de Pressac
fut fondé au Moyen-Age.
Divers éléments architecturaux
en témoignent, dont sa porte d’enceinte.
Il fut fortifié plusieurs fois.
1737-1747
Vassal de Montviel implante
au domaine un cépage noble originaire
du Quercy, l’Auxerrois.
Adopté dans les vignobles
alentour, ce cépage prend le nom
de « Noir de Pressac ». Le sieur Malbek
le développe par la suite en Médoc
où il est peu à peu surnommé Malbec.
À la Renaissance,
la place imposante de Pressac
présente quelque 27 tours
dont certains vestiges subsistent
encore aujourd’hui.
1775
Lors de la vente du Château
par le sieur d’Anglade,
le lieu est décrit comme domaine viticole
« précédé de douves… cuviers, chais,
avant cour, le tout entouré de murs. »
1860
Maximin Josselin rachète la propriété
et entreprend de très importants travaux.
Édifié dans le style néogothique,
le château actuel est l’un des représentants
manifestes de la ferveur architecturale
qui se développe en Bordelais à cette période.
XXe siècle
Nouveaux propriétaires en 1997,
Jean-François et Dominique Quenin effectuent
d’importants travaux de développement
du vignoble. Les coteaux escarpés,
anciennement travaillés avec des bœufs,
sont remis en culture en étroites terrasses.
Le chai est repensé et rénové dès 1999.
XXIe siècle
En 2012, Château de Pressac est promu
Grand Cru Classé de Saint-Émilion.
Reconnaissance de l’excellence du terroir,
du vignoble et des vins, du suivi
des hommes et de leur vision inspirée
par un grand domaine.
Sans précipitation ni relâche,
LE TEMPS
poursuit ici son œuvre patient et sûr.
Château, chais et vignes ne forment qu’un,
entité unique et plurielle
en constante évolution.